Au Nigeria, de nombreux élèves fréquentant les écoles secondaires publiques sont confrontés à un problème important qui affecte leurs résultats scolaires : les longues distances à parcourir pour se rendre à l'école. Ce problème, qui passe souvent inaperçu, peut avoir un impact direct sur les résultats scolaires des élèves. Cet article se concentre sur l'impact du trekking sur les élèves des écoles secondaires publiques, ainsi que sur les solutions possibles, y compris le transport scolaire et les programmes de santé qui fournissent des examens médicaux gratuits.
Épuisement physique et fatigue
L'un des effets les plus immédiats du trekking sur de longues distances est l'épuisement physique. De nombreux élèves des écoles publiques parcourent plusieurs kilomètres chaque jour pour se rendre à l'école, souvent en commençant leur trajet tôt le matin. Lorsqu'ils arrivent à l'école, ils sont déjà fatigués, ce qui affecte leur capacité à se concentrer, à participer en classe et à retenir les informations. L'épuisement physique diminue également les capacités cognitives telles que la concentration, la rétention de la mémoire et la capacité à résoudre des problèmes.
Pour les étudiants qui ont des responsabilités domestiques supplémentaires, telles que les tâches ménagères ou la prise en charge de frères et sœurs plus jeunes, la routine quotidienne devient encore plus difficile. La fatigue causée par les randonnées, combinée à un repos limité, entraîne une baisse des résultats scolaires, car ces étudiants ne peuvent pas s'impliquer pleinement dans leurs cours.
Contraintes de temps et habitudes d'étude
Les longues randonnées ne provoquent pas seulement un épuisement physique, mais réduisent également le temps dont disposent les étudiants pour se concentrer sur leurs études. De nombreux étudiants rentrent chez eux tard dans la soirée, ce qui ne leur laisse que peu ou pas de temps pour réviser les leçons de la journée ou faire leurs devoirs. Ce manque de temps affecte leur capacité à suivre leurs camarades de classe, car l'étude personnelle et la révision sont essentielles pour renforcer ce qui est enseigné en classe.
Les élèves qui habitent plus près de l'école ou qui ont accès à des moyens de transport sont avantagés, car ils peuvent utiliser le temps gagné sur les trajets pour se concentrer sur leurs études. Le temps passé à marcher chaque jour pourrait être utilisé pour les devoirs ou le repos, qui contribuent tous deux de manière significative à la réussite scolaire.
Implications pour la santé et l'assiduité scolaire
L'effort physique qu'implique le trekking sur de longues distances affecte également la santé des étudiants. L'exposition à des conditions météorologiques défavorables telles que la chaleur, la pluie ou la poussière entraîne souvent des maladies telles que le paludisme, les infections respiratoires ou l'épuisement dû à la chaleur. Lorsque les élèves tombent fréquemment malades, ils ont tendance à manquer l'école, ce qui se traduit par un manque d'assiduité et a des répercussions directes sur leurs résultats scolaires.
Dans les écoles secondaires publiques, l'absentéisme pour cause de maladie est un problème très répandu, surtout dans les régions où l'accès aux soins de santé est limité. Lorsque les élèves tombent malades, ils n'ont souvent pas accès à des soins médicaux en temps voulu, ce qui prolonge leur absence de l'école. Cet absentéisme récurrent se traduit par des leçons manquées, ce qui fait que les élèves ont du mal à assumer leurs responsabilités académiques.
Charge mentale et motivation
Le trekking sur de longues distances a également un impact sur le bien-être mental des étudiants. La routine quotidienne qui consiste à se lever tôt et à entreprendre un voyage fatigant pour se rendre à l'école engendre du stress, de la frustration et un manque de motivation. Au fil du temps, les élèves peuvent commencer à considérer l'école comme un fardeau plutôt que comme une opportunité, ce qui les conduit à se désintéresser de leurs études.
Dans les écoles, où les ressources sont déjà limitées, la fatigue mentale causée par le trekking peut avoir un impact durable. Les élèves démotivés et mentalement épuisés sont moins enclins à participer en classe, à faire leurs devoirs ou à prendre leurs examens au sérieux. Ce cycle de désengagement se traduit par des résultats scolaires encore plus médiocres.
Les écoles secondaires publiques situées loin du domicile des élèves sont parmi les plus touchées par le problème des randonnées. Dans de nombreux cas, les élèves parcourent de longues distances à pied sur des routes peu sûres ou mal entretenues pour se rendre à l'école. Cette situation n'impose pas seulement un fardeau physique aux élèves, mais soulève également des inquiétudes quant à leur sécurité, les filles étant plus exposées au harcèlement ou à d'autres dangers pendant leur trajet.
Dans certaines communautés, les parents sont souvent confrontés à un choix difficile : envoyer leurs enfants à l'école malgré les risques ou les garder à la maison, où ils sont en sécurité, mais où ils n'ont pas accès à l'éducation. Dans ces cas, la longue distance à parcourir pour se rendre à l'école devient un obstacle important à l'éducation pour les élèves qui fréquentent les écoles publiques.
Solutions possibles
Pour aborder la question du trekking et de son impact sur les résultats scolaires des élèves, deux interventions clés peuvent être envisagées : transport scolaire et les programmes de santé qui offrent des examens médicaux gratuits. Ces solutions visent à réduire les contraintes physiques liées au trekking et à résoudre les problèmes de santé qui contribuent à l'absentéisme et au manque de performance.
1. Transport scolaire
La mise en place de transports scolaires pour les élèves des écoles secondaires publiques est l'un des moyens les plus efficaces de résoudre le problème des randonnées. La mise à disposition de bus scolaires pour les élèves qui habitent loin de l'école réduirait considérablement l'épuisement physique causé par la marche sur de longues distances. Grâce à ces transports, les élèves peuvent arriver à l'école reposés et mieux préparés à leurs études.
Les autorités fédérales, étatiques ou locales, en partenariat avec des organisations non gouvernementales, pourraient financer et mettre en œuvre des systèmes de transport pour les écoles. Même dans les régions où il n'est pas possible de mettre en place des services de bus à grande échelle, des solutions à plus petite échelle, comme l'organisation de systèmes de covoiturage ou l'utilisation de bicyclettes, pourraient contribuer à alléger la charge qui pèse sur les élèves. La mise en place d'un système de transport permettrait non seulement d'améliorer l'assiduité à l'école, mais aussi la concentration en classe, car les élèves ne seraient plus fatigués par les trajets à pied.
2. Programmes de santé avec examens médicaux gratuits
Outre la mise à disposition de moyens de transport, les écoles secondaires publiques devraient mettre en place des programmes de santé offrant des examens médicaux gratuits aux élèves. Des examens réguliers permettent de détecter et de traiter les maladies à un stade précoce, ce qui évite les absences prolongées pour cause de maladie. Ces services médicaux permettraient également d'identifier les problèmes de santé courants, tels que les infections respiratoires ou d'autres affections causées par l'exposition au cours des randonnées, et de les traiter avant qu'ils ne s'aggravent.
La mise en œuvre de ces solutions pratiques créerait un environnement dans lequel les étudiants pourraient se concentrer sur leurs études sans le fardeau supplémentaire de la fatigue physique et des problèmes de santé. En s'attaquant à ces problèmes, le gouvernement aidera les étudiants à atteindre leur plein potentiel académique et à construire une base plus solide pour l'avenir.